La date du Jeudi 23 octobre est une date à marquer d'une pierre blanche pour le monde du jeu en ligne (casino en ligne, courses hippiques, poker et paris sportifs). Le directeur-adjoint de cabinet du ministre du Budget, Sébastien Proto, a confirmé aujourd'hui à Paris que le gouvernement allait, au second semestre 2009, octroyer des licences de jeu aux sociétés souhaitant proposer leurs services en ligne. Sébastien Proto remplaçait le ministre du Budget, Eric Woerth, qui n'a pas pu se déplacer et annoncer cette nouvelle en personne à cause de sa présence devant le Parlement (il défendait le budget ndlr). Avant que le marché du jeu sur le web ne se fasse, un projet de loi sera soumis au Parlement avant fin 2008 et devra être approuvé pour qu'une autorité de régulation rédige un cahier des charges très précis.
On sait d'ores et déjà que les premières licences seront délivrées au 2ième semestre 2009. Rappelons que Paris avait été à de maintes reprises rappelé à l'ordre par Bruxelles qui dénoncait sa position de monopole avec la Française des Jeux et le PMU. Paris a donc dû se plier aux règles de l'Union Européenne notamment en matière de libre circulation des services. Bien qu'aucune date précise n'a été dévoilée par Proto, le monde du gambling en ligne commence a y voir plus clair. Encore faut-il que les opérateurs de jeux sur internet répondent au cahier des charges qui s'annonce pointu et dont les clauses devraient poser problèmes à certains sites de jeux peu clairs.
L'horizon des jeux en ligne s'éclaircit dans le paysage français bien que des surprises sont à prévoir notamment des conditions à respecter pour proposer ses services aux internautes français. Le jeu sur internet est un marché estimé à plusieurs milliards d'euros et les groupes comme Partouche ou Desseigne compte s'imposer en force. Patrick Partouche a annoncé ce jour qu'il comptait ne pas tenir compte des lois françaises et allait ouvrir ses sites de jeux en ligne en mode payant dans deux semaines. Les sites du numéro un français des casinos en France étaient jusqu'à présent disponibles en version gratuite et le seront en mode réel prochainement. Bénéficiant d'une licence de Malte et de Gibraltar, Partouche compte détourner la loi comme le font de nombreux sites étrangers.
