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Alors que toutes les bourses sont en panique et prouvent que le monde va mal, les actions des groupes de casinos suivent le même chemin à savoir une descente aux enfers. Que ce soit les actions des groupes américains propriétaires des plus grands établissements de jeux de Las Vegas, d'Atlantic City ou de Macao ou bien les propriétaires de casinos en France comme Partouche, le cours de leurs actions s'effondrent. Le temps n'est pas favorable pour ceux qui ont investis dans les actions du premier groupe de casinos de l'hexagone: le groupe Partouche. Hier, l'action a touché le fond est a atteint dans la journée un seuil historique: 1, 63 euro par action. Passant sous la barre des 2 euros, le casinotier a de quoi laisser les boursicoteurs pessimistes sur l'avenir et vont devoir faire preuve de patience en attendant que le cours reprenne la voie ascendante.

Le casinotier français traverse une mauvaise passe (sans jeu de mot ndlr) en cette période de crise économique. Le groupe Partouche par le biais de son directeur Patrick Partouche avait, à de nombreuses reprises, évoquer la possibilité de fermer des casinos faute de rentabilité. Les casinos terrestres n'ont jamais connu pire saison que celle actuelle et l'ensemble de la profession demande de l'aide de l'Etat pour diminuer le taux des prélèvements. D'ailleurs, le groupe Partouche n'a pas hésité à menacer de fermer son casino de Divonne-les-Bains si la mairie ne passe pas le taux de 15% à 5% dans les deux mois. Si rien n'est fait, le casino fermera ses portes et la commune se retrouvera avec 330 personnes de plus au chômage. Les discussions sont en cours et une guerre psychologique entre le maire et le directeur du casino est engagée.

Le groupe Partouche devra se séparer d'une partie de ses actifs afin d'éponger une dette évaluée à 330 millions d'euros. En effet, la direction va devoir s'appuyer sur les nombreux actifs du groupe pour réduire son endettement conséquent. Elle compte sur le jeu en ligne grâce à ses sites de casinos en ligne, casino770, et de paris sportifs pour engranger des revenus importants. En effet, le groupe Partouche est le seul casinotier français ayant pignon sur rue a ne pas avoir attendu la licence de jeu française pour proposer ses jeux en ligne aux internautes. La mise en ligne en mode payant de ses sites de jeux sur internet avait fait scandale de la part des casinotiers indépendants et d'autres concurrents qui ont dénoncés cette concurrence déloyale. Le groupe Barrière a joué la carte de la légalité et attend le feu vert de l'Etat avant de se lancer dans l'aventure en France. En attendant, le site du groupe Lucien Barrière va être présente ce mois de Mars aux joueurs britanniques qui pourront miser en toute légalité contrairement aux français qui, théoriquement, doivent attendre fin 2009.

En attendant, l'action Partouche est dans les abîmes et s'enfonce chaque mois un peu plus. Elle a repirs des couleurs depuis hier puisque le cours est au jour d'aujourd'hui à 1,75 euros. Mais la bourse joue au yo-yo tout comme les mises des joueurs qui peuvent monter très haut mais qui peuvent également descendre encore plus bas.

Voyez le cours de l'action du groupe Partouche en cliquant sur le lien suivant de Boursorama.fr

Le monde du jeu français se penche désormais sur le concept de loisir pour attirer de nombreux joueurs de casino. Le principe est simple et ressemble au concept américain: proposer dans une même zone plusieurs types de divertissements: du cinéma aux concerts en passant par des restaurants, bars, discothèques ou encore jeux de casino. Ainsi, un adepte d'un humoriste viendra commencer sa soirée au restaurant, ira voir le spectacle et terminera devant un jeu de machines à sous, ou une table de baccarat, blackjack, roulette ou encore poker. Cette stratégie est le rêve de tout casino: le même joueur procède à renflouer les caisses dans différents secteurs d'activité. Pourtant, en période de crise, il est rare que les clients s'amusent à dépenser des sommes colossales. L'heure est plutôt à la prudence et les joueurs font attention à leurs dépenses. D'ailleurs, les casinos sont à leur écoute et ils ont tous mis à la disposition des joueurs des machines à sous à mises minimales afin d'attirer les joueurs à faibles bourses. Les joueurs qui en veulent pour leur argent pourront désormais passer des heures devant un bandit manchot à 1 centime d'euro. Ce type de machines sont prises d'assaut par des joueurs à la recherche de plaisir et de gains.

Les casinos ont donc misé sur le divertissement pour attirer une nouvelle clientèle. Le principe consiste à proposer des concerts, des spectacles de comiques ou encore des pièces de théâtre très demandées. Le premier casino de France, le casino d'Enghien-les-Bains invite chaque année des grands noms du divertissement comme la grande Sophie (mercredi 11 février) qui chantera son dernier album ou encore le spectacle du duo Mathilda May- Pascal Légitimus dans "Plus si affinités". Hélène Segara montera sur scène le 7 mars 2009 et devra faire salle comble comme dans chacun de ses spectacles. Ces grands noms de la chanson sont une garantie pour les casinos d'engranger des recettes et de faire vivre le casino.

Les revenus d'un groupe de casinos ne reposent plus sur les jeux de casinos mais d'un ensemble de loisirs toutes disponibles dans le même rayon. D'ailleurs, les casinos américains vivent principalement des boutiques de luxe, des spectacles mondialement connus (Blue Man, le Cirque du Soleil, etc) ou des concerts. Souvenez vous que Céline Dion ne s'est produit uniquement dans un casino de Las Vegas et ce durant 3 ans. A chaque représentation, elle faisait salle comble et a amassé au passage plusieurs millions de dollars. Les spectacles, les hôtels, les boutiques ou encore les concerts sont des divertissements très courtisés par les touristes et en terme de recettes, ils représentent plus de 60% des recettes totales. Le casino avec leur milliers de machines à sous et autres jeux de cartes et de tables notamment de poker représentent environ 40% des revenus des casinos.

Les casinos réels français se mettent à la sauce des établissements de jeu américain ou encore de Macao et diversifient les entrées d'argent. En cas de crise,  il est plus facile pour un casino de faire face quand les "oeufs ne sont pas tous dans le même panier".

Du 20 au 24 janvier 2009, soit cette semaine, le casino de Deauville vibrera au rythme de l'EPT. L'EPT est l'abréviation de European Poker Tour qui est le tournoi de poker à ne pas manquer. Petit frère du prestigieux World Series of Poker, plus connu sous le nom de WSOP, l'EPT est le tournoi européen qui fait saliver tout joueur de poker, confirmé ou professionnel. Gagner un tournoi d'une des dix étapes de l'EPT permet aux joueurs d'entrer dans la légende. L'EPT est constitué de plusieurs étapes dont Prague, Copenhague, Budapest, San Remo, Varsovie, Dortmund ou encore Barcelone. La grande finale qui accueille les gagnants des différents tournois qualificatifs aura lieu à Monaco au Monte-Carlo Bay du 28 avril au 3 mai 2009. Pour ceux qui ne veulent pas "perdre" de temps dans les phases de qualifications, ils peuvent toujours débourser la coquette somme de 10 000 euros et accéder à une table finale. Généralement, ce sont des joueurs professionnels qui sautent ces étapes qualificatives et se concentrent uniquement sur la table finale. Ces joueurs professionnels n'ont pas de problèmes financiers et chacun de leur tournoi gagné leur permettent de recevoir des chèques souvent à 6 chiffres voire au dela pour certains.

Le casino de Deauville fait partie du groupe Barrière qui a investit dans le jeu de poker. L'EPT est une première démonstration de force de son implication pour la troisième année consécutive et ce n'est qu'un début. Cette année, le Barrière Poker Tour devrait faire beaucoup parler de lui et vient marcher sur les plates bandes de son concurrent le Partouche Poker Tour. Le groupe de Dominique Desseigne a pour but de rafler la mise en poker et d'attirer des milliers de joueurs dans ses établissements de jeu. En effet, Desseigne compte faire de ce jeu de cartes son cheval de bataille et un site de poker en ligne est en voie de développement et l'aval du gouvernement permettra de lancer en fanfare ce site tant attendu par la communauté de joueurs en ligne. En revanche Partouche a déjà lancé son site de poker sur la toile en contournant la loi et en se protégeant derrière le fait que sa société est domiciliée à Gibraltar, pays européen lui ayant octroyé la licence de jeu européenne.

Cette semaine les amoureux du poker seront présents au Casino barrière de Deauville et le français Elky Grospellier ou encore la superbe québecoise Isabelle Mercier seront de la partie. Véritable vitrine du poker, l'EPT donne chaque année envie à des milliiers de joueurs dans le monde d'être sur le podium ou bien à la table finale. L'EPT est l'équivalent à la league des champions au football et gagner une étape est une consécration pour tout joueur qui se voit remettre un beau chèque et crouler sous des propositions de sponsors de salles de poker en ligne.

Patrick Partouche a pris à contre-pied tous ses concurrents en lançant ses sites de paris sportifs et de poker en ligne. Sachant parfaitement qu'en faisant un tel passage en force, il allait se retrouver dans le collimateur de l'Etat, le patron du premier groupe de casinos de France n'en n'a pas tenu compte. Sous prétexte que ses sites sont hébergés à Gibraltar, le groupe Partouche a imité les nombreux sites de casinos en ligne et d'autres types de jeux sur la Toile qui proposent leurs services aux internautes français. Un amoureux de poker peut télécharger gratuitement le logiciel et s'enregistrer en mode payant en entrant le numéro de carte de crédit pour jouer contre des joueurs du monde entier. Patrick Partouche affirme que l'Etat français ne peut rien faire contre lui sur le plan juridique à moins qu'il ferme tous les sites de jeu en ligne. Or c'est impossible. Le casino de Gujan-Mestras dont la directrice, Frédérique Ruggieri, n'a pas sa langue dans la poche a décidé de passer à l'offensive. Voyant que l'Etat n'avait pas réagi à l'entrée dans l'illégalité du groupe Partouche dans le monde du jeu en ligne, elle a saisi la justice pour fermer purement et simplement le site de paris sportifs et de poker en ligne de Partouche. Cette directrice a souvent fait la une de l'actualité notamment pour dénoncer le favoritisme de l'Etat pour attribuer facilement des machines à sous ou tables de jeux supplémentaires aux casinos terrestres appartenant à des grands groupes comme Barrière, Tranchant ou Partouche et a refusé les demandes des casinos indépendants comme le sien. Ruggieri a aussi dénoncé la tentative d'extorsion de fonds de Bernard Laporte qui lui aurait demandé 50% des parts de sa société si il arrivait à recevoir des machines à sous supplémentaires pour son casino. L'affaire a été déboutée faute de preuves suffisantes.

Le monde du jeu en ligne va s'ouvrir cette année en France. L'adrénaline est au sumum pour les sites de paris sportifs qui sont en nombre et souvent hébergés à Malte. Malte est la destination de prédilection des sites de casino en ligne, paris sportifs, paris des turfistes ou encore sportifs. Bwin, Chili Poker, ou d'autres groupes de jeux en ligne ont des licences de jeux à Malte contrairement à des casinos comme Casino Tropez ou Casino Bellini qui n'en n'ont pas. Le groupe Barrière, plus sage que son concurrent Partouche, a décidé d'attendre que l'autorité de régulation des jeux soit opérationnelle pour recevoir la licence de jeu française et proposer ses services aux joueurs français. Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière, ne souhaite pas entrer dans l'illégalité et attend le feu vert des autorités. Il a investi 20 millions d'euros pour monter des sites de jeu en ligne notamment de casino virtuel en 3 dimensions. Ce casino devrait remporter un franc succès auprès des joueurs français. Le groupe Barrière jouit d'une renommée de sérieux et de professionalisme. Mais, ce nouveau groupe dans le milieu du jeu sur internet devra faire face à des "monstres" qui, pour certains, sont sur la Toile depuis 10 ans. Autant dire que le groupe Barrière part avec un sérieux handicap sur le plan expérimental. Des groupes côtés en bourse comme SportingBet, Bwin ou Party Gaming pèsent plusieurs millions d'euros et devancent de loin les nouveaux venus. Les forces de frappe financière sont puissantes et le jeu en ligne voit venir des fusions. C'est le cas de BetCliclk qui s'est joint à la Société des bains de mer de Monaco pour racheter des sites de jeu européens et renforcer sa présence. Objectif: faire partie des Top 3 dans le monde du pari sportif. Ce site compte sponsoriser des clubs de footballs français tout comme le champion dans le domaine: Bwin. En effet, Bwin sponsorise le Bayern de Munich (Allemagne), Real Madrid (Espagne)et le Milan AC (Italie) et compte ajouter une corde à son arc en sponsorisant un club de football de l'hexagone. Le football est une excellente vitrine internationale notamment quand un club joue en league des Champions de l'UEFA.

Le jeu en ligne est un marché colossal de plusieurs milliards d'euros par an. La Française des jeux (FDJ) et le PMU qui ont aujourd'hui le monopole ont déjà mis des billes de côté en attendant que le marché s'ouvre. Les paris sportifs sont possibles sur la FDJ bien que la gamme d'offres est limitée à comparaison des sites comme BWIN. Le jeu en ligne français est un imbroglio sur le plan juridique et notamment pour fixer le taux d'imposition des jeux. Au delà de 20% de taxes, les sites vont rester dans des pays comme Malte notamment mais en deça il se pourrait qu'ils fassent une demande de licence française. Encore faut-il qu'ils respectent scrupuleusement le cahier des charges.

Le nombre de tournois de poker en France est un signe important pour mesurer la pokermania qui sévit dans l'hexagone. En effet, chaque groupe de casinos organise son propre tournoi à tel point qu'il est difficile pour les joueurs de se repérer. Le groupe Partouche a innové en lançant son Partouche Poker Tour (PPT)et a devancé les autres groupes. Le Barrière Poker Tour (BPT) a suivi le pas de son concurrent et le troisième groupe de casino de France, le groupe Tranchant, a lancé son Tranchant Poker Tour. Mais ce n'est pas tout...la SBM se met à son tour à organiser son propre tournoi de texas hold'em poker sous le nom de Monte Carlo Poker Tour . La Société des Bains de Mer en collaboration avec Extrême Gaming ltd qui a la licence de jeu de Malte va se lancer sur un marché fort concurrentiel. Ce binôme de choc est chacun spécialisé dans son domaine : la SBM possède un savoir faire dans l'organisation de tournois en reel et Extrême Gaming ltd est expert dans l'organisation de tournois de poker en ligne. Ce tandem va proposer des tournois de poker sur internet, des tournois qualificatifs dans des tournois satellites qui donneront la possibilité de gagner sa place au tournoi réel dans un casino monégasque ou européen.

La SBM compte dès à présent s'implanter dans le paysage du poker en ligne en s'associant avec des partenaires spécialisés dans ce domaine notamment avec Extrême Gaming ltd mais aussi avec la société de Stéphane Courbit et son Mangas Capital Gaming. En effet, à l'aube de l'ouverture du marché en ligne en France, la SBM s'associe avec des acteurs compétants pour être prêt le Jour-J. L'augmentation de capital de la SBM dans la société Mangas Capital Gaming va lui permettre de prendre 50% des parts de la société mais surtout de profiter de l'expérience de Stéphane Courbit et son équipe dans le domaine du jeu en ligne. La SBM a toute les chances de prendre une grosse part du gâteau du jeu en ligne dans le poker en ligne, casino vitrtuel (même si il ne sera pas légal rapidement ndlr) et les paris sportifs. Ce marché de plusieurs milliards d'euros est un marché très concurentiel dont seuls les groupes ayant la licence française pourront proposer leur service. La SBM a une image exceptionnelle dans les casinos réels et il n'y a pas de raison pour qu'elle n'obtienne pas la licence de jeu française.

Face à une concurrence forte, comment le Monte Carlo Poker Tour va-t-il se positionner? Va-t-il attirer des joueurs du PPT ou BPT? Le Monte Carlo Poker Tour devrait être couronné de succès avec une image forte de la SBM et de l'investissement pour entrer dans cette aventure.