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La crise se fait sentir dans tous les domaines d’activité. Les casinos ne sont pas épargnés observant un taux de fréquentation en nette diminution. Face à ce phénomène inquiétant ils n’ont que deux alternatives : baisser les bras et mettre la clé sous le paillasson ou se battre en trouvant de nouveaux moyens pour attirer la clientèle.

C’est cette seconde solution que le casino de Grasse a décidé d’adopter. Son actuel directeur général, Patrick Chos, a misé sur la rénovation de son établissement. Avec un investissement de 300 000 euros il souhaite donner une nouvelle image de sa maison de jeux. Une véritable métamorphose s’est donc opérée : les cinquante machines à sous ont été regroupées et déplacées au premier étage. Le Casino de Grasse espère aussi élargir sa gamme de jeux en intégrant le Black-jack pour lequel une autorisation doit être demandée. Sa célèbre table de boules, quant à elle, continuera d’attirer de nombreux adeptes.

Le casino de Grasse a également misé sur la restauration en proposant des prix attractifs. En effet, deux restaurants peuvent accueillir la clientèle tout au long de la semaine. Vous aurez le choix entre le Perchoir, qui est le nouveau restaurant d’hiver avec vue panoramique, ou les Jardins Suspendus, restaurant d’été à ciel ouvert sur terrasse panoramique.

Situé au cœur de la Capitale des parfums, le casino de Grasse propose des soirées animées dans lesquelles chanteurs et musiciens vous garantissent des soirées réussies. Des salles de réceptions sont même disponibles pour les soirées professionnelles ou à thèmes.

Patrick Chos a organisé une grande soirée d’ouverture le mercredi 20 juin dernier dans ses Jardins Suspendus afin de présenter son « nouvel établissement » et de montrer à la Ville de Grasse que l’aide qu’il leur avait accordé en réduisant le taux de prélèvement au mois de février n’aura pas été veine.

Les maisons de jeux sont soumises à une fiscalité lourde et perturbante pour l’ensemble de la profession. Un barème de prélèvements fiscaux sur le produit brut des jeux, autrement dit sur la différence entre les mises et les gains des joueurs,  est appliqué mais reste inchangé depuis plus de vingt ans.

Aujourd’hui, la question est de reconsidérer ce taux trop élevé et dont tous les casinos en France s’accordent à penser, qu’au vu de la situation économique et financière difficile, le gouvernement devrait faire un gros effort. Une fois  réactualisée et revue à la baisse, la diminution de ce taux qui fera l’objet  d’un décret, ne manquera pas d’alléger une situation beaucoup trop lourde pour les casinotiers, puisque cette fiscalisation renfloue généreusement les caisses de l’Etat et des communes qui accueillent les casinos. Le personnel œuvrant pour l’ensemble des casinos de France se compose de dix huit mille salariés, ce qui n’est pas négligeable. Point important dont devront tenir compte les pouvoirs publics de l’Hexagone, afin de protéger tout un système impliquant autant de personnes. D’après les calculs faits à la suite de cette possible baisse du taux de fiscalité sur les jeux, on parle d’une diminution de quarante millions d’euros ce qui est encourageant. La fiscalité du gouvernement français s’est élevée à un peu moins de trois milliards d’euros pour la seule année 2008.

Les établissements de jeux connaissent à l’heure d’aujourd’hui de sérieux problèmes financiers. La situation est morose et plusieurs facteurs ont impacté la fréquentation des casinos. Entre autres éléments, on parlera de l’arrêt de la cigarette qui a eu un effet négatif sur les entrées, mais également le contrôle des identités et pour finir,  l’invasion illégale des jeux sur Internet. Cette année,  en net recul par rapport à l’an passé, semble encore continuer sur cette lancée, alors que la hausse du chiffre d’affaires des établissements de jeux n’a cessé de se concrétiser pendant plus de vingt ans !

Le gouvernement français aurait semble-t-il compris l’intérêt de prendre des mesures préventives rapidement afin de soutenir l’ensemble casinotier et cela même de manière rétroactive sur l’an 2008. L’Etat perdrait près de trente sept millions d’euros, les communes environ trois et ces montants ne seraient en aucune manière compensés, si l’on en croit les dires. Bien entendu, les indexations sur la fiscalité des casinos ne se fait pas à la louche et c’est tout un processus qui est mis en place pour qu’elle se fasse de la façon la plus juste qui soit, en fonction du produit brut des jeux des casinos et de nombreux autres critères (jeux dont ils disposent, localisation de leur établissement etc..).

Pour le moment, en attendant d’éclaircir certaines modalités d’attribution de machines à sous adaptées à des jeux de tables, à certains casinos,  et autres règles imprécises qui sévissent dans les établissements de jeux, le gouvernement profitera de la libéralisation des jeux sur Internet, pour glisser sa nouvelle politique d’amélioration de la fiscalité sur les jeux. Véritable raz-de-marée en défaveur des casinos, les jeux sur le web ont porté un coup dur à la profession, sans parler des autres mesures restrictives abordées plus haut. Néanmoins, les changements sur la fiscalité des casinos devraient peut-être être une bonne nouvelle pour les nouveaux opérateurs de sites sur la toile et leur permettre de mettre encore plus la pression sur le gouvernement, quant à la taxation sur les jeux en ligne qui elle aussi est trop élevée !!

Il y a encore quelques semaines, la question qui se posait était de savoir si le groupe Partouche serait ou non le seul maître à bord du féérique casino édifié dans le style de l’Egypte ancienne, le célèbre Pharaon de Lyon. Aujourd’hui, c’est presque chose faite, sachant que l’éminent casinotier, actuellement délégataire,  se retrouve être le seul candidat à sa propre succession. En effet, un appel d’offre avait été lancé par la Ville de Lyon, afin de nommer un futur remplaçant potentiel de Partouche à la tête du casino le Pharaon, de la Cité Internationale.  C’est le groupe belge « Circus » qui s’est porté candidat à la suite de Partouche, pensant être à même de le remplacer. Seulement les choses ne se sont pas passées comme prévu : Circus a porté l’affaire en justice et s’est vu débouté de son recours contre la Ville de Lyon. Il  a décidé d’en rester là, malgré les dommages et intérêts qui lui incombent à l’égard de ceux-ci. En effet, la société belge avait estimé que les conditions de mise en concurrence n’avaient pas été réunies dans le cahier des charges de la Ville de Lyon et s’en est plaint, ce qui lui a porté préjudice.

La société belge ne cache pas sa déception et affirme s’être complètement investie dans ce projet qui lui tenait à cœur. Des grands du milieu du cinéma, de la chanson, du théâtre et de la gastronomie avaient été contactés en vue de partenariats futurs, propices à des animations culturelles, afin  de développer encore plus le palace et d’attirer une grande majorité de personnes.

Le groupe Partouche, à l’origine de l’établissement lyonnais, depuis 1999 et actuel propriétaire acquéreur du casino Pharaon est sur l’affaire depuis plus d’un an. Grâce à sa situation géographique sans pareil, le Pharaon est très convoité et présente un potentiel intéressant économiquement parlant. Situé dans une ville en pleine mutation, le casino doit renouveler son contrat qui le lie à la Ville de Lyon et fait l’objet de convoitises. Aujourd’hui, même si Partouche reste le seul candidat en lice, il faudra attendre en encore un peu avant d’avant d’avoir la certitude que son contrat est reconduit.

Les français adorent jouer à toute sorte de jeux de hasard, grattage, casinos ou de courses de chevaux. A croire que le jeu se trouve dans les gênes des français. Chaque année, pas moins de 37 milliards d'euros sont consacrés à toute forme de jeu: du jeu de grattage dont la Française des Jeux a le monopole d'Etat avec ses jeux phares comme le Millionaire, Poker, Vegas, Astro ou encore le  Solitaire en passant par les jeux de loto (Euro Millions notamment), de casinos ou de courses hippiques. Les statistiques dévoilées par des associations spécialisées donnent mal à la tête: 31 millions de joueurs français sont joueurs à un jeu quelconque et se basent sur le facteur chance pour améliorer leur quotidien ou bien se base sur leurs connaissance comme pour le poker pour gagner de l'argent Le problème est qu'il est facile de tomber dans les excès comme c'est le cas pour 3% des joueurs français. En effet, près de 60 000 personnes (au minimum) sont atteintes de dépendance aux jeux et certaines d'entre elles sont dans un état désespéré sur le plan psychologique. Des associations d'aide aux joueurs ont mis en place des numéros de téléphone gratuits pour venir en aide aux joueurs en détresse mais également à leurs proches. Dans des situations de dépendance au jeu, le joueur malade n'est pas le seul à souffir mais son environnement est également en situation de détresse profonde: problème économique, relationnel, comportemental, extrême solitude, etc.

En France, il existe des milliers de familles qui sont sur le plan financier dans une situation désastreuse. Les situation de surendettement touchent de nombreux foyers à cause du jeu et beaucoup d'entre eux ne savent pas comment joindre les deux bouts sutout en cette période de crise économique. D'ailleurs, le jeu reste pour certains la solution de dernière chance pour améliorer leutr train de vie. En ces temps de crise, le PMU et la Française des Jeux ont le sourire car ils font encore rêver des nombreux joueurs qui se basent sur le facteur chance pour améliorer leur quotidien. Contrairement aux casinos terrestres qui connaissent la pire période depuis de nombreuses décennies et qui voient leur produit brut des jeux chuter drastiquement. La Banque de France ne reçoit pas énormément de dossiers de surendettement alors qu'il y a des dizaines de milliers de foyers qui ont des dettes et mettront de longues années pour les honorer. Beaucoup de joueurs dépendants ne remplissent pas ces dossiers car ils estiment qu'ils pourront affronter seuls leurs dettes sans aucune aide. Pour certains, il est souvent trop tard. Seuls 5% des cas font une demande de dossier alors que ce taux devrait être beaucoup plus haut quand on voit le nombre de familles qui n'ont aucune ressource ne serait ce que pour manger.

La dépendance au jeu est catastrophique pour les relations au sein même d'une famille car le joueur dépendant n'accepte pas sa maladie et devient très créatif pour voler les cartes de crédits de sa famille ou ses amis, et devient un expert pour mentir. Il n'est pas rare de voir dans les journaux, rubrique des "faits divers", que des joueurs dépendants ont dû vendre leur maison, voiture ou même perdu leur travail à cause de leur addiction au jeu. Le jeu peut être une drogue au même titre que l'alcool et la cigarette pour certains. Les associations d'aide aux joueurs pensent qu'il est important de sensibiliser les jeunes aux jeux et à leurs méfaits.

Depuis le 9 avril 2009, un numéro vert est disponible (0800 00 65 18) seulement les mercredis après midi et des psychologues répondent aux questions des personnes en quête d'aide. Ce numéro gratuit arrive au bon moment car les jeux en ligne seront légalisés en janvier 2010. Le marché du jeu en ligne en France sera ouvert à tous les opérateurs étrangers (autres que la Française des Jeux et du PMU ndlr) qui respecteront un cahier des charges précis.A compter de janvier 2010, le nombre de joueurs en ligne devrait être multiplié par 5 ou 10 et les  associations de la protection des joueurs s'inquiètent de ce phénomène car il se pourrait que le nombre de joueurs accrocs au jeu augmentent de manière spectaculaire. L'autorité de régulation des jeux va obliger les opérateurs à verser une partie des recettes à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) afin d'aider au financement de la lutte contre la dépendance aux jeux.

Des numéros sont disponibles aux joueurs accrocs aux jeux et des associations viennent en aide de manière pragmatique comme les Familles de France, joignable au numero suivant  0 800 00 65 18 ( numéro vert) ou encore SOS joueurs au numero  0 810 600 115 (prix d'un appel local).

Le petit casino de Palavas-les-Flots marquera d'une pierre blanche la date du vendredi 6 mars 2009. Cette date fétiche a rendu une joueuse millionnaire en euros non pas grâce à l'Euro Millions de la Française des Jeux mais du jackpot progressif "Mégapot" des casinos Partouche. Marie-Hélène, la gagnante est repartie avec un chèque de 2,17 millions d'euros après avoir été félicité par le directeur du casino, Pierre-Marie Richard, et après avoir sablé le champagne devant des joueurs médusés par ce gain exceptionnel qui ont assistés au spectacle de la machine en folie déversant des jetons à ne plus en finir sous le bruit assourdissant de la sirène.

Joueuse occasionnelle, la gagnante avait mis pour la dernière fois les pieds dans un établissement de jeu seulement 4 mois avant d'avoir remporté son pactole mais n'avait pas poussé les portes d'un complexe deux ans durant. Marie-Hélène habite Montpellier et s'était décidée à se rendre au casino de Palavas-les-Flots pour miser quelques euros histoire de voir si la chance lui sourit le mois de son anniversaire. Faut croire que le jackpot progressif "Mégapot" attendait que cette Montpelliéraine joue pour lui souhaiter à sa manière un "joyeux anniversaire" en la faisant faisant le jackpot progressif que tant de joueurs rêvent de décrocher un jour. Pas moins de 196 machines à sous des casinos du groupe Partouche partagent en commun une cagnotte qui peut être décrochée des quatres coins de l'hexagone. La chance a sourit à cette femme retraitée qui n'était pas préparée à gagner autant d'argent et qui ne sait toujours pas comment elle arrivera à gérer une telle fortune.

Le casino de Palavas-les-Flots a détrôné le record du jackpot progressif détenu par le premier casino de France, celui d'Enghien-les-Bains. Le record était détenu par un joueur de l'établissement Barrière depuis le 14 octobre 2007 qui s'est fait remettre un chèque de 1 611 921 euros. Marie-Hélène  a gagné très exactement la coquette somme de 2 174 667 euros et pourra couler de jours heureux le restant de ses jours.

Ce gros gain est un excellent moyen de communication pour le petit casino de Palavas-les-Flots qui fait figure de "Petit Poucet" face à de grands casinos comme ceux d'Aix-en-Provence ou encore de Lyon. Le casino de Palavas occupait la 47ième place des 197 casinos de France et propose une gamme de jeux de casinos diverses comme des tables de roulette, black jack, stud poker , texas hold'em poker ou encore une centaine de machines à sous. Les bandits manchots représentent 94,8% du produit brut des jeux (PBJ) total et sur les 19 millions d'euros de PBJ, il génère à lui seul plus de 17 millions d'euros.

Le groupe Partouche avait trouvé cette astuce de mettre en commun plusieurs machines à sous de ses établissements de jeux afin de gonfler la cagnotte du jackpot progressif. L'appât du gain est une des principales motivations des gens et a voir les  sommes dépensées dans les jeux de grattage, de tirage ou de courses hippiques, les gains font rêver. D'ailleurs,  un certain Patrick Partouche ne cesse de répéter sans cesse que ses "casinos vendent du rêve". C'est désormais chose faite.